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Entrepreneuriat

Suis-je prêt pour l’entrepreneuriat ?

Les questions clés que vous devez vous poser, les réponses que vous devez obtenir …


Personne majeure

Mineur non émancipé dès 16 ans

– Personne mineure émancipée

– Mineur non émancipé peut exercer une activité artisanale, libérale, agricole…mais pas commerciale et doit obtenir une autorisation parentale uniquement en EURL ou SASU

– Personne de nationalité étrangère peut (sous conditions) créer une entreprise, cela peut dépendre       notamment de l’activité exercée

– Personne étrangère ressortissante de l’UE ; de l’EEE ; de la Confédération de Suisse 

– Une personne salarié peut créer son entreprise mais a une obligation de loyauté vis à vis de son employeur la personne ne devant pas nuire à l’activité de son employeur. De plus, certains contrats de travail comptent des clauses spécifiques.

– Une personne au chômage, l’entrepreneuriat est cumulable avec celui d’un demandeur d’emploi. Mais le montant des indemnités que vous recevrez sera différent selon la date de création de votre entreprise. Dans tous les cas, il convient de contacter Pôle Emploi afin de confirmer que ces informations vous concernent, et qu’elles sont applicables au moment où vous décidez de vous lancer. L’ACRE vous permet de bénéficier d’une exonération des charges sociales durant la première année d’activité. Une personne retraitée qui a demandé la liquidation de sa pension retraite peut tout à fait créer son entreprise. Sous certaines conditions, les revenus issus de l’activité professionnelle pourront être cumulés avec tout ou partie de la pension retraite.

– Une personne majeure « protégée », peut sous certaine conditions créer son entreprise. Le premier cas de figure est celui du majeur sous tutelle. il reviendra dans ce cas au tuteur de la personne protégée de réaliser les formalités de création au nom et pour le compte de celle-ci. Il devra ainsi par exemple souscrire les parts sociales et réaliser les apports à la société au nom de la personne sous tutelle.

– Une personne majeure sous curatelle peut accomplir certains actes bien définis par la loi. Pour certains actes en revanche, il devra tout de même être accompagné de son curateur.

– Une personne sous sauvegarde de justice conserve l’exercice de ses droits, sauf pour les actes pour lesquels un mandataire spécial aura été désigné.

Attention : Les sanctions interdisant la création d’une entreprise sont multiples et de différentes natures qui sont détaillées dans : Loi de Modernisation pour l’Economie (LME).

Articles :

• L. 653-8 du Code de commerce relatif aux interdictions de gérer dans le cadre d’une faillite personnelle ;

• 388-1-2 du Code Civil relatif aux actes pouvant être exercés par le mineur après mention dans l’autorisation parentale.

Lois :

• n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l’économie

• n° 2014-1 du 2 janvier 2014 habilitant le Gouvernement à simplifier et sécuriser la vie des entreprises

  • Aménageur d’Espaces
  • Architecte d’Intérieur
  • Designer d’Espaces
  • Designer Graphiste
  • Décorateur Conseil
  • Designer Créateur d’Espaces Intérieur
  • Directeur Artistique 
  • Graphiste

Le cumul d’un emploi salarié et d’une activité indépendante (en tant que travailleur non salarié/TNS) est tout à fait possible mais il soulève plusieurs problématiques d’ordre juridiques, fiscales et surtout sociales.

Plusieurs paramètres peuvent restreindre la possibilité de cumuler deux activités :

• Les clauses de votre contrat de travail et des conventions collectives dont vous relevez, notamment la clause d’exclusivité et la clause de non-concurrence.

. La situation de cumul d’une activité TNS et d’un emploi salarié n’est pas visée par la législation relative à la durée maximum du travail. Lorsque vous cumulez une activité indépendante et une activité salariée, vous devez cotiser auprès des deux régimes sociaux dont vous relevez (régime des travailleurs indépendants et régime général de la sécurité sociale).

Source : https://www.lecoindesentrepreneurs.fr/cumul-emploi-salarie-et-activite-independante/


• 
Entreprise individuelle (EI) est la forme choisie en grande majorité par les créateurs d’entreprise. L’entreprise individuelle est une forme juridique souple.

Le régime de la micro-entreprise appartient à cette catégorie (EI).

Associé(s) : L’entrepreneur individuel uniquement (personne physique)

Responsabilité de l’associé ou des associés : Les entreprises individuelles créées depuis le 15 mai 2022 bénéficient d’une responsabilité limitée aux biens utiles à leur activité professionnelle. Les entreprises
individuelles créées avant le 15 mai 2022 bénéficient aussi de cette responsabilité limitée pour toutes les créances engagées à compter du 15 mai 2022.

Dirigeant(s) : L’entrepreneur individuel, qui dispose des pleins pouvoirs 

Responsabilité du ou des dirigeant(s) : Responsabilité civile et pénale 

Capital social : Aucun

Régime social : Régime des travailleurs non-salariés

Imposition des bénéfices : Impôt sur le revenu (bénéfices industriels et commerciaux, bénéfices non commerciaux ou bénéfices agricoles).

 

• Société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU) est une SAS (société par actions simplifiée) constituée par un seul associé.
L’associé unique définit les règles d’organisation de la SASU ainsi que le montant du capital social de l’entreprise. 

Capital social : Un capital en numéraire ou en nature doit être déposé à la banque. Les SASU bénéficient de règles de constitution et de fonctionnement allégées.

Associé(s) : Au minimum un associé (personne physique ou morale). Quand elle ne comporte qu’un associé, il s’agit d’une société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)

Responsabilité de l’associé ou des associés : Limitée à leur apport

Dirigeant(s) : Un président (personne physique ou morale), mais avec obligation d’un représentant légal (qui peut être le président).

Les règles d’organisation de la société sont fixées librement dans les statuts. Responsabilité du ou des dirigeant(s) : Responsabilité civile et pénale.

Capital social : Libre, en fonction de la taille et des besoins de la société.

Régime social : Le président d’une SAS est assimilé-salarié 

Imposition des bénéfices : Impôt sur les sociétés, possibilité de choisir l’impôt sur le revenu dans certains cas.

Selon une étude Odoxa pour Union de mars 2021, 70% des indépendants travaillaient au préalable comme salariés ne reviendraient pas en arrière !

Souvent c’est pour donner du sens à sa vie, mais aussi pour gagner en liberté, avoir un emploi du temps plus flexible !

Se lancer dans l’entrepreneuriat nécessite tout de même une réflexion préalable.

– Votre organisation de vie sera totalement différente (temps de transport, horaires de travail, plus d’obligations liées aux liens de subordination….) 

– Vos droits au chômage vont changer 

– Vous pourrez gagner beaucoup plus, mais aussi beaucoup moins 

– Vous aurez des obligations comptables et fiscales (très limitées dans certains cas) 

– Vous n’aurez plus d’autorité pour vous obliger à vous lever le matin ou exécuter votre travail, mais vos clients vous rappelleront qu’ils attendent ! 

– Vous n’aurez plus de collègues, mais des partenaires professionnels 

– Vous devrez « décider » et souvent choisir … et choisir c’est aussi renoncer !!! 

– Vos devoirs vis à vis de l’administration et le fisc vont évoluer 

– Vous déciderez seul de la date de vos vacances 

– Vos proches vous trouveront plus disponibles physiquement, mais aussi moins disponible intellectuellement 

– Vous ferez un métier qui vous plait, mais aussi certaines activités comme les formalités seront plus rébarbatives


• Je valide et confirme mon idée de projet
• Je me forme à mon nouveau métier
• J’identifie et je valide chacun des changements qui seront liés à mon changement de vie
• Je m’informe sur les formalités administratives et obligations juridiques
• Je défini mon modèle économique
• Je choisi mon positionnement commercial
• Je réalise mon étude de marcher
• Je réalise un prévisionnel de dépenses
• Je réalise un prévisionnel de chiffre d’affaire
• J’estime mon besoin de trésorerie
• Je valide la rentabilité économique de ma future activité
• Je fais le point sur les aides possibles
• Je travaille et je boucle le financement du projet
• Je m’assure d’avoir un lieu adapté pour exercer mon activité
• J’entreprend les démarches administratives de création de mon entreprise individuelle
• Je reçois mon extrait d’immatriculation

Source : https://www.lecoindesentrepreneurs.fr/etapes-cles-de-la-creation-d-entreprise/


Le coût des formalités de création d’une entreprise diffère selon le type d’entreprise et la nature de l’activité.

L’immatriculation en micro-entreprise (auto-entreprise) est gratuite !

Pour en savoir plus : Vous devez également penser à estimer :


– Ordinateur

– Logiciels

– Outils de gestion/facturation

– Petites fournitures 

Source : https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/F23282


Les aides de l’état :
Pour aider les entrepreneurs à débuter leur activité, les pouvoirs publics ont mis en place différents dispositifs. Exonération partielle de charges sociales, cumul activité-allocations ou encore accompagnement : découvrez toutes les aides dont les auto-entrepreneurs peuvent bénéficier
L’ACRE : la principale aide accordée aux auto-entrepreneurs
L’aide à la création ou à la reprise d’une entreprise (Acre) consiste en une exonération partielle de charges sociales, dite exonération de début d’activité, et un accompagnement pendant les premières années d’activité. Elle permet aussi à certains bénéficiaires de prétendre à d’autres formes d’aides. Les conditions d’attribution de l’Acre (bénéficiaires, formalités et taux d’exonération) dépendent de la date de votre souscription au dispositif (depuis le 1er janvier 2020 ou avant cette date).

En savoir plus : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F11677
Formulaire à retourner à l’URSSAF
Pour plus d’informations :
https://www.autoentrepreneur.urssaf.fr/portail/files/DocsUtiles/Urssaf-demande-acre-autoentrepreneur.pdf


Il est conseillé de procéder à l’immatriculation de votre entreprise individuelle quelques semaines seulement avant votre date présumée de début d’activité. Au moment de l’immatriculation vous devrez indiquer une date de début d’activité. Celle ci représente la date à laquelle vous souhaitez commencer à établir des devis et donc proposer vos services.
Les services de l’URSSAF estiment qu’au moment où vous demandez l’immatriculation de votre micro-entreprise il s’écoule entre 8 et 15 jours avant que vous ne receviez votre numéro SIRET.

Une entreprise en cours d’immatriculation peut facturer sans qu’on lui ait encore attribué son numéro SIRET (vous devez pouvoir justifier que vous avez entrepris les démarches d’immatriculation.
La mention « SIRET : en cours d’attribution » permet d’informer vos clients que votre entreprise est en cours d’immatriculation et que vous serez prochainement
en possession de votre numéro SIRET.
Vous devrez alors communiquer votre numéro de SIRET à tous les clients auxquels vous avez émis une facture avec la mention « SIRET : en cours d’attribution ».


A/ Financiers :

– Trésorerie

– Impayés

– Rentabilité

– Accès au crédit

– La gestion financière

B/ Stratégiques :

– Investissement commercial et marketing

– Modèle économique

– Marché

– Positionnement

C/ Opérationnels :

– La gestion administrative

– L’approvisionnement

– Le processus productif

– La logistique

– La gestion de la qualité

– Le SAV

D/ Juridiques, légaux ou fiscaux

L’entreprise s’inscrit dans un écosystème évolutif : le cadre législatif, réglementaire et fiscal évolue sans cesse.
Le risque est de ne pas avoir connaissance de ces évolutions ou de ne pas pouvoir s’y adapter


– La détermination 

– La persévérance 

– L’ambition 

– La rigueur 

– La passion 

– La créativité 

– Le sens du contact 

– L’intégrité 

– La lucidité 

– La confiance en soi 

– L’optimisme 

– La disponibilité 

– Le leadership 

– Le self contrôle

Vos failles seront possiblement aussi vos meilleurs atouts ! Pour peu que vous en soyez conscient et que vous apprenez à transformer


– Maitrise des outils informatiques (ordinateur, logiciels, internet…) 

– Développer des compétences artistiques 

– Maitriser le savoir-être (la posture) 

– Savoir communiquer avec les bon outils 

– Maitriser les méthodes commerciales de vente (relation client) 

– Savoir animer (prendre la parole, donner le rythme…) 

– Savoir prendre des décisions (trancher, renoncer, choisir …) 

– Maitriser les différents aspects de la gestion administrative et comptable 

– Travailler seul ou en équipe 

– Connaitre les « secrets » de la profession pour gagner du temps et de la rentabilité 

– Savoir s’informer 

– Analyser, synthétiser, croiser des informations 

– Anticiper les aspects des risques juridiques (pré-contentieux) 

– Opérer des actions de promotion, de marketing commercial 

– Savoir s’entourer, créer son réseau

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